Le restaurant de la semaine
Rédigé le 24/11/20

Carrousel Français
C’est dans le premier arrondissement de Paris, au 12 Rue de Turbigo que ce trouve le Carrousel Français, un bar à vin proposant fromages et charcuterie. Le bar se constitue autour d’un tapis roulant appelé convoyeur magnétique sur lequel sont proposées des assiettes de charcuterie et de fromages, régulièrement renouvelés pour offrir aux clients des produits frais et variés. Un lieu élégant et convivial qui vous proposera ses meilleurs arômes de façon originale. Le Carrousel Français propose également des formules de dégustations.

Le restaurant de la semaine
Rédigé le 16/11/20

L’Ebéniste du Vin
Ce bar à vin se situe au 72 rue Boursault dans le 17e arrondissement de Paris. Vous pourrez y découvrir plus de 800 références de vins et spiritueux entre des murs de bouteilles et de pierres beiges ainsi que des meubles en bois qui font régner une ambiance cosy. L’Ebéniste offre également la possibilité de privatiser le caveau des lieux pour une soirée. Un endroit atypique et original, dans lequel vous pourrez déguster les plus beaux grands crus. Côté mets, des planches élaborées (Burrata du chef, Panier fraîcheur, etc) et des desserts sont proposés à la carte. Le bar à vins est ouvert du mardi au samedi de 17h à 2h du matin.

Le restaurant de la semaine
Rédigé le 10/11/20

Au Père Louis
Ce restaurant et bar à vin se situe 38 Rue Monsieur le Prince dans le sixième arrondissement de Paris, entre Odéon et le jardin du Luxembourg, non loin de la Sorbonne et du Sénat. Vous le trouverez facilement grâce à ses murs rouges et ses tables hautes. Au plafond est niché un célèbre tableau de Michel-Ange revisité pour mieux s’accorder au lieu. La partie bar à vins intéressera les amateurs de grands crus, qui sont également proposés au verre et ce parmi un large choix de 60 références, accompagnés de planches de fromages et de charcuterie. Le restaurant quant à lui, s’étend sur 3 salles et propose des magrets de canard, des côtes de bœuf ou encore des cassoulets maison. En prime, le restaurant est ouvert tous les jours de 12h à minuit, en continu.

Le restaurant de la semaine
Rédigé le 27/10/20

Le Barav
Le Barav est un restaurant situé au 6 Rue Charles-François Dupuis dans le troisième arrondissement de Paris. Il a été crée en 2007 et dégage une ambiance conviviale et chaleureuse. A côté du restaurant se trouve une cave à vin dans laquelle vous trouverez 250 références à consommer sur place ou chez vous. Un caviste spécialisé vous y attend pour vous prodiguer ses meilleurs conseils ! Une riche sélection de vins au verre est également disponible. Le restaurant, localisé au coeur du Haut Marais, propose des planches de charcuterie, de fromage, des croques à partager, des recettes plus élaborées (ravioles, brochettes de bœuf au fromage, carpaccio de bœuf, etc) ainsi que des desserts.

Le restaurant de la semaine
Rédigé le 27/10/20

Le Quinze Vins
Ce restaurant / bar à vins situé 8 rue Danielle Casanova dans le deuxième arrondissement de Paris propose plus de 1 500 références de vins français. L’ambiance y est feutrée avec des étagères remplies de bouteilles de vins et des canapés en cuir en guise de décoration. Vous reconnaîtrez facilement sa devanture vitrée donnant sur la rue et son tonneau situé à l’entrée qui vous transporte directement au cœur du sujet. Le Quinze Vins conseille ses assiettes de charcuterie, de fromage, de croque monsieur ou encore de foie gras pour accompagner son très large choix de vins provenant de multiples régions de France. Un cadre très agréable pour déguster les meilleurs vins de nos terroirs !

Que se passe-t'il à la vigne en ce moment ?
Rédigé le 14/10/20

Il fut un temps où le mois d’octobre signifiait la fin des vendanges. Le réchauffement climatique n’a de cesse de reculer le début des vendanges, changeant donc la chronologie du travail dans les vignes. Généralement, celles-ci démarrent 100 jours après la floraison des vignes. Mais cet adage dépend des cépages, de l’exposition des vignes, de leur emplacement ainsi que du type de vin que l’on souhaite produire. Elles durent entre 8 et 15 jours et peuvent être effectuées mécaniquement ou manuellement.

Le travail au chai
Le mois d’octobre rime avec chai ! Si les vendanges peuvent parfois se poursuivre pour les liquoreux, le travail se trouve surtout au chai où l’on retrouve un vin fermenté. Il est donc temps de choisir pour le vigneron qui surveille son vin dans les barriques ou les cuves afin de réguler les sucres, les fermentations mélo-lactiques et les fermentations alcooliques. Une partie décisive dans le travail du vigneron !

La préparation pour le repos hivernal
La préparation pour l’hiver arrive en principe au mois de novembre. Le tout est de bien protéger les vignes du gel et des intempéries. Les barriques et cuves quant à elles sont conservées bien au chaud.
Avant de débuter la taille des vignes, il faut d’abord récupérer les crochets métalliques posés au levage durant l’été.
Les vignerons s’attaquent ensuite à la pré taille (ils taillent les vignes en longs sarments) et au buttage des ceps de vigne (recouvrir de terre) afin qu’elles soient protégées contre le froid. Le buttage permet également un meilleur écoulement des eaux de pluies. L’hiver approchant, les vignes se délestent de leur feuillage et débutent leur repos hivernal. C’est à cette même période que les vins primeurs sont mis en bouteilles et que l’évolution des vins nouveaux est attentivement surveillée.
La taille des vignes durent généralement de novembre à mars. Diverses façons de tailler les vignes existent. Il s’agit de maintenir l’équilibre entre la croissance végétative de la vigne et la production des raisins. Si la vigne est trop robuste, elle produira peu de raisins et leur qualité sera réduite. Au contraire, si les vignes comportent trop de fruits, elle deviendra chaque année plus faible et finira par périr. C’est pourquoi la taille est si important, c’est cette étape qui détermine l’équilibre futur de la vigne.

Vins de Bordeaux : Les ventes en primeurs, comment cela fonctionne ?
Rédigé le 07/10/20

Le printemps est la saison des primeurs, autrement dit, le moment où vous pouvez « réserver » votre vin. Pas de panique, on vous explique tout ! Les ventes en primeurs consistent à vendre des vins dont l’élevage n’est pas fini. On parle ici de réservation puisque le vin ne sera livré qu’après plusieurs mois, après avoir été mis en bouteille. Ce terme n’est à pas confondre avec l’expression « nouveau » que l’on utilise notamment pour le Beaujolais. Celle-ci correspond à une mise en bouteille avant la vendange suivante.

Un peu d’Histoire
Les premières ventes en primeurs ont été effectuées à Bordeaux au XVIIIe siècle. A l’époque, le négoce allait directement aux châteaux bien avant le début des vendanges afin d’estimer et d’acheter la récolte sur pied. Les primeurs tels que nous l’entendons maintenant ont quant à eux vu le jour dans les années 70. Dans les années 80, ces ventes se sont institutionnalisés grâce au baron Philippe de Rothschild. En effet, son millésime 1982 fut dégusté dès le mois d’avril, tandis que son élevage n’était pas terminé. Cette dégustation fut très suivie par la presse et à lancé la tradition !

Alors, comment cela fonctionne ?

La semaine des dégustations primeurs
Tradition bordelaise, les primeurs débutent avec la semaine des dégustations primeur, durant laquelle tous les professionnels (négociants, presse, acheteurs) du vin des quatre coins du monde se réunissent pour goûter le dernier millésime d’une centaine de châteaux. Les dégustations sont alors organisées par groupement d’appellations à différents endroits ou dans les domaines. Cette semaine est cruciale puisque les vins sont alors estimés et notés en vu de leur mise en vente. Les notes attribuées sont attendues par tous les professionnels et amateurs de vin.

Le verdict des dégustateurs
A la suite de cette semaine fatidique, les dégustateurs et la presse spécialisée émettent leurs comptes-rendus selon les châteaux et les appellations. Ce sont ces comptes-rendus qui vont déterminer le prix des vins (selon leur note et la demande).

Les tarifs
Environ deux mois après la semaine de dégustation des primeurs, les châteaux dévoilent leur prix. Les-Caves.fr consacre une partie de son site à ces primeurs. Vous pouvez les retrouver juste ici. Attention, tous les prix sont indiqués hors taxe et la livraison se fera donc dans quelques mois.
Si les ventes en primeurs ont toujours été exclusivement bordelaises, la tradition semble de plus en plus intéresser d’autres régions comme le Roussillon, la Vallée du Rhône et la Bourgogne. Quelques domaines organisent dores et déjà leurs propres primeurs.

Vendanges 2020 : clap de fin et premiers bilans !
Rédigé le 21/09/2020

Cette année, les vendanges se sont déroulées sous le signe de la précocité, de la sécheresse et des précautions sanitaires. Malgré des conditions climatiques compliquées, les récoltes laissent présager un magnifique millésime.

Précaucité et sécheresse, quels impacts sur les récoltes ?
Aux Crozes, les vendanges ont débuté deux semaines plus tôt que l’année précédente. Si la grêle tombée au mois de mai a pu effrayer les vignerons, celle-ci n’a heureusement pas fait de dégâts. La quantité et la qualité se valent avec des parcelles pouvant aller jusqu’à 14°. Un bon millésime donc.
Même topo en Champagne où les vendanges sont superbes malgré une précocité réelle et générale. Le Comité Champagne dévoile un bilan de vendanges courronné de succés, affirmant la grande qualité de ce millésime et les grands vins à venir. Une année 2020 aux caractéristiques particulières avec un mois de février des plus humides, un débourrement 16 jours plus tôt que d’habitude et un mois de juillet d’une extrême sécheresse.
En Côtes du Rhône, la pluie de début septembre aura eu un effet positif sur les vendanges, même si celle-ci les aura décalées de quelques jours. Ces pluies ont en effet favorisé la maturité des raisins.
En Ardèche, même topo, des vendanges précoces mais prometteuses. Celles-ci se sont terminées un mois plus tôt que l’année précédente pour certains vignerons. La cause ? Une année 2020 sous le signe de la sécheresse. Une sécheresse qui n’affecte pourtant pas la qualité du vin qui s’annonce excellent.
Dans les vignobles de Cognac, les vendanges étaient également précoces du fait de la sécheresse. En effet, l’année 2020 est parmi les plus chaudes. Le manque de pluie au mois d’août a accéléré la maturité des raisins et a donc avancé les vendanges.
Dans l’Yonne, la sécheresse a pour effet des rendements moins conséquents que les années précédentes. Les pinot noir, très affectés par la sécheresse, ne présente pas une grande quantité de récolte. Toutefois, le chardonnay est moins touché, offrant une meilleure récolte pour les vins blancs.
Les vignerons d’Alsace, de Drôme, de Bourgogne et du Rhône s’accordent à dire que cette forte chaleur aura eu un effet positif sur les raisins grâce au manque d’intempérie et au soleil.

Des mesures sanitaires strictes
Pourtant, ces belles récoltent n’auront pas échappé à l’épidémie de covid 19 avec la mise en place de mesures sanitaires destinées à protéger les professionnels et saisonniers. Saisonniers qui peinent d’ailleurs à montrer le bout de leur nez. Pour éviter les clusters durant les vendanges, de lourdes mesures ont été prises en amont et celles-ci sont suivies à la lettre que ce soit dans les vignes, les chais ou les logements occupés par les vendangeurs. Comme dans tous les domaines d’activité, le masque est obligatoire, la distanciation sociale se doit d’être respectée et le gel hydroalcoolique est fréquemment utilisé. Les contacts sont tant bien que mal évités, notamment les rassemblements des travailleurs devant les caves entre deux récoltes.
Le manque de main-d’oeuvre a été pourtant un réel problème pour les vignerons. Les desistements ont été monnaie courante et la pandémie n’a pas aidé à remplir les équipes.

Un millésime atypique
Des conditions climatiques et sanitaires exceptionnelles mènent donc à un millésime exceptionnel que nous avons hâte de goûter !

LA BOURGOGNE, UNE REGION DE TRES GRANDS VINS
La Bourgogne des vins ne correspond pas à celle de l'administration et ne couvre pas la région, pas plus que l'ancienne province.
Au nord-ouest se trouve le vignoble de l’Yonne, au sud de Dijon la Côte de Nuit, puis plus bas, le vignoble de la Côte de Beaune puis ver Chagny, la côte Chalonnaise et enfin autour de Macon le Mâconnais.
Ne sont pas considérés comme faisant partie de la Bourgogne le vignoble du Beaujolais, dont le cépage gamay et les différentes pratiques en ont fait l'autonomie.
La Bourgogne dans son ensemble est influencée par un climat continental rigoureux avec du gel et que ne viennent pas adoucir les cours d'eau qui sont soit trop petit soit trop éloigné des vignobles.
Deux cépages son roi : Le Pinot noir et le Chardonay, mais on y trouve aussi l’aligoté et le César.
C'est à Alézia que Vercingétorix, qui avait rallié les tribus gauloises dû se rendre à César ce qui est mis fin à la résistance aux légions romaines vers 50 av. J.-C.
L'empreinte romaine est présente sur toute la Bourgogne et l'on peut prendre pour référence l’édit de l'empereur Marcus Aurelius Valerius Probus qui annula l'interdiction de planter de la vigne édicter deux siècles auparavant et qui permis ainsi l’essor du vin en mettant un terme aux importations provenant du Latium et de Toscane.
Lorsque l'empire romain s'effondre, attaqué par les barbares, les Burgondes auxquelles doit son nom la Bourgogne, vinrent s’installer vers le milieu du cinquième siècle.
 Les grandes propriétés des abbayes assurent la stabilité et la qualité des vins jusqu'à la révolution.
Le vin de Bourgogne devenant en Europe celui des banquets et des réjouissances bien plus que le vin de champagne.
Boissons sacré, produit utilisé par les moines d'abord à des fins culturelles, le vin doit à Dieu et aux moines ça formidable percé domanial et au duc son aura de fête et de luxe. Mais quand les vins d'Espagne devinrent à la mode et les vins de Bourgogne déclinèrent. C'est le médecin de Louis XIV qui recommanda le vin de Bourgogne, ce qui ont raviva la flamme.
C’est au milieu du lit XVIIIe siècle que les premières maisons de négoce virent le jour.
À Beaune revint l'honneur d'avoir vu naître le négoce bourguignon, suivi par Macon, Nuits-Saint-Georges et Dijon. Les vignobles appartenaient depuis près de six siècles aux moines et aux princes et les vignerons étaient peu nombreux.
A la révolution, les ordres religieux perdirent leurs domaines, déclaré bien nationaux et ils furent vendus à des parisiens ou à des bourgeois des environs et aux vignerons les plus fortunés.
De nombreux domaine subissaient et eurent désormais à compter avec la riche bourgeoisie attirée par le prestige lié au vignoble. Rares fut les familles d'immigrés qui retrouvèrent leur domaine à leur retour contrairement à celle du bordelais ou de l’Est de la France.
De monastique et aristocratie la vigne devient bourgeoise et populaire, elle doubla sa superficie entre la révolution et la fin du XIXe siècle.
Le nombre d'exploitants augmenta le vin était désormais une prospère industrie régionale mais c'était sans compter avec le phylloxéra qui apparut tout d'abord dans le Gard, provoqua des ravages à Orange, en Drôme, dans le Beaujolais, puis s’attaqua à la Bourgogne. En 1878, le phylloxéra arrive à Meursault puis s’étendit sur toute la Bourgogne jusqu'à atteindre l’Yonne.
Les vignerons ruinés, abandonnèrent quantité de vigne et seules les plus belles parcelles furent replanter en pinot noir.
Les vignerons propriétaire vendait jusqu'alors leurs vins au négociant ne gardant que quelques pièces pour leur consommation familiale. La mise en bouteille à la propriété était encore rare mais des vignerons de pointe comme les Leflaive influencèrent c'est tendance. Dans le même temps les négociants, dont les vins du domaine commencèrent à leur échapper, dur s’adapté et améliorer leur qualité, une tâche qu’ils poursuivent dans la deuxième moitié du XXe siècle.
Longtemps vin de vignerons et vin de négociants seront opposés.
La mécanisation apparue après la guerre de 39-45, contribuant à l'amélioration du vignoble. Ainsi le vigneron consacrera plus d'énergie à soigner sa vigne, à parfaire l'élevage, et à promouvoir ses vins.
Le vigneron bourguignon, s’il est adulé pour la perfection de ces vins, est souvent issu d'une longue lignée d'homme de la vigne. Œnologie moderne n'interdit pas le talent et l'acharnement dans le travail de la vigne, mais il n'en possède pas moins solide bagage technique pour créer ses vins d'exception.
Il faut mériter les les belles bouteilles de bourgogne car souvent elles sont réservées d'une année sur l'autre et se font rares.

 


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